Honda Gold Wing

Essai de la CVO Pan America Harley-Davidson

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Table des matières

25e anniversaire de la CVO

La CVO Pan America est le modèle aventure de la marque Harley-Davidson. Introduite en 2020, la Pan America donne un vent de fraîcheur à la compagnie américaine, plus habituée à produire des motos customs. Ce segment aventure gagne en popularité et Harley-Davidson veut sa part de marché dans un créneau en ébullition. Depuis sa sortie, la Pan America apporte son lot de nouveaux clients et crée un engouement autour de ce modèle. Dans cet article, je vais essayer de répondre à vos questions en vous présentant sommairement le comportement de cette monture pour vous donner un aperçu de mon ressenti.

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Un look américain

Tout d’abord, les modèles CVO (Custom Vehicule Operation) ont vraiment la cote avec leurs magnifiques peintures. Sur cet essai, j’ai eu la chance d’avoir la couleur Legendary Orange. Je me sentais un peu comme le mythique Evel Kneivel, ce légendaire cascadeur un peu casse-cou avec sa moto Harley-Davidson. Il avait souvent un logo numéro 1 avec des étoiles comme celui que j’ai sur le réservoir d’essence. Je ne prétends pas être cascadeur, j’avais juste l’impression de conduire une moto légendaire. C’est un look typiquement américain et j’adore ça. Je sais bien que ce n’est pas unanime mais moi, avoir une Harley-Davidson, j’aimerais bien afficher son pays d’origine et le mettre en valeur. C’est probablement la proximité avec les États-Unis qui m’influence.

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Les grandes lignes

Du côté mécanique, c’est le moteur 1250 Révolution Max qui habite cette monture. Avec ses 150 hp, la puissance est omniprésente et heureusement qu’il y a de l’électronique pour corriger les soubresauts que je pourrais faire avec l’accélérateur ou des manœuvres pouvant mettre ma sécurité en péril. C’est beaucoup de horses power, mais aussi de torque (94 pi-lb) à 6750 rpm. Ce gros bicylindre en V correspond très bien à ce gabarit de moto aventure. Elle peut très bien s’accommoder dans les endroits difficiles, mais une plus petite monture sera toujours beaucoup plus maniable. Une grosse aventurière comme ça, c’est plus une routière de chemin de gravier plutôt que de sentier étroit. Oui, elle en est capable, mais la maniabilité viendra à manquer ou à vous fatiguer si votre but est de faire beaucoup de petits sentiers et d’explorer la nature dans tous les recoins éloignés des chemins publics. Comme je dis, c’est possible de le faire surtout avec la suspension qui s’abaisse lors des arrêts, permettant de toucher au sol plus facilement. Et dès qu’on avance, les amortisseurs se gonflent pour atteindre leur pleine expansion permettant un débattement toujours adapté aux conditions de terrain. La suspension est semi-active permettant l’ajustement automatique selon la position de conduite, la vitesse du véhicule, l’accélération verticale, au freinage et au mode de conduite présélectionné. C’est l’ordinateur de bord qui calcule toutes ces données et les transmet entre autres aux amortisseurs. Ce dernier détecte aussi la charge de bagages embarqués.

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Un tour rapide de la monture

L’électronique est bien présente sur cette moto. Les modes sport, route, pluie, hors-route et hors-route «Plus» contrôlent la façon dont la puissance est livrée à la roue arrière ainsi que l’ABS et la traction. Le tableau de bord comprend toutes les commodités essentielles comme le GPS, la connexion Bluetooth avec votre téléphone, les compteurs journaliers, la température moteur et ambiante. Le modèle CVO est équipé de phares antibrouillard pour augmenter votre visibilité. J’aurais aimé un interrupteur dédié pour cette option, mais cette dernière s’active plutôt dans le menu, d’une façon pas si simple que ça. Les valises en aluminium de SW-MOTECH sont un excellent choix qui ajoute un caractère aventure. Elles ont un gabarit digne de contenir tout votre équipement pour partir en excursion plusieurs jours. La transmission à six rapports exploite bien le moteur. Le Quick-shifter, nommé Screamin Eagle, quant à lui pourrait être amélioré. Les motos japonaises nous ont habitués à plus de douceur dans les changements des rapports. Ce dernier travaille « relativement » bien quand même. Le pare-brise est ajustable facilement, d’une seule main même en roulant. La protection contre les intempéries est conforme à ce que l’on s’attend d’une moto aventure. 

Les pédales sont dotées de petits caoutchoucs facilement amovibles pour les endroits hors-route alors que la position de conduite debout est préconisée. La pédale de frein est ajustable sans outil elle aussi justement pour une conduite debout dans les sentiers. Le guidon est bien positionné, que nous soyons assis ou debout. Le centre de gravité de cette moto est bien équilibré malgré son gros gabarit. Un petit détail que j’ai eu de la difficulté à m’habituer, c’est la béquille latérale. De par sa position un peu difficile d’accès devant la pédale, il faut par la suite pencher la moto à droite pour sortir la béquille, puisque rappelez-vous, la suspension s’abaisse à l’arrêt. Il faut ensuite remonter l’arrière de la moto une fois débarqué pour l’incliner et la stabiliser. Cela demande un attention particulière, surtout lorsque le terrain est inégal. 

Pour conclure

J’aime ce type de moto. Une suspension semi-active sur les routes du Québec est bien adaptée. Un gros plus lorsque celle-ci s’abaisse lors des arrêts, me permettant d’être confortable avec le pied bien ancré au sol. Le moteur 1250 Révolution Max livre toute sa puissance sans pour autant nous mettre hors de contrôle. Le confort est indéniable et la qualité de finition en fait une adversaire de taille. La selle est ajustable en position haute ou basse. 

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Les points forts :

  • La suspension semi-active qui s’abaisse à l’arrêt
  • Le moteur 1250 Révolution Max
  • La peinture Legendary Orange

Les points à améliorer :

  • La position de la béquille latérale
  • Le système d’embrayage rapide Screamin Eagle
  • Le prix de base élevé de la CVO à partir de 34 599 $ CAD

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L’équipe de CustomTour tient à remercier Harley-Davidson Canada et Léo Harley-Davidson pour le prêt de cette moto, ce qui a rendu cet essai possible. 




Crédit photos: Steve Maillet

Équipements portés lors de cet essai :

  • Manteau Oxford Montréal 4.0
  • Casque CKX Atlas
  • Bottes Falco Liberty 3
  • Système de communication Cardo PackTalk Edge

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