Custom Tour se rend au Mont Washington

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La destination

Le Mont Washington est le point culminant de la chaîne des White Mountains, situé dans l’État du New Hampshire aux États-Unis. Il atteint une altitude de 1 917 mètres. Cet endroit est célèbre pour avoir certaines des conditions météorologiques les plus extrêmes et imprévisibles au monde, avec des vents forts et des températures glaciales, même en été.

Nous y trouvons l’observatoire du mont Washington, qui effectue des recherches météorologiques depuis la fin du XIXe siècle. Les vues panoramiques depuis le sommet, donnant sur plusieurs États environnants par temps clair, sont spectaculaires.

Pour atteindre le sommet, nous empruntons la route Auto Road ou nous prenons le Mount Washington Cog Railway, le chemin de fer à crémaillère le plus ancien du pays. Randonnées, observation de la faune et activités de plein air sont également populaires dans la région. L’ascension n’est pas recommandée pour un motocycliste débutant. Cette destination s’adresse plus aux motocyclistes intermédiaires ou expérimentés.

Jour un

Nous sommes partis au milieu de l’après-midi à destination de Gorham, au New Hampshire. Mais pour le jour un, c’est à Saint-Victor, en Beauce, que nous nous rendons. Aujourd’hui, c’est une journée d’autoroute. Peu de temps après être partis, nous avons traversé un orage qui a duré de cinq à dix bonnes minutes. Nous avons pris le temps de mettre nos imperméables, que nous retirerons un peu plus loin, lorsque la pluie cessera. Le soleil brillera pour le reste de la journée.

Nous arrivons à Saint-Victor en fin d’après-midi, un peu avant le souper. Notre chambre nous attend au Manoir Route 66. De belles grandes chambres spacieuses et fraîchement rénovées. L’Hôtel Historique Route 66 et le Bistro sont des endroits parfaits pour les motocyclistes. Tout est à l’effigie de la mythique route 66. 

Jour deux

Au matin, notre chroniqueur beauceron Vincent et sa conjointe nous rejoignent pour notre destination finale, Gorham, au New Hampshire, tout près de cette montagne convoitée. Comme c’est le début des vacances de la construction au Québec, un détail nous avait échappé. Un fort achalandage aux douanes pourrait retarder notre journée. Donc au matin, avant de partir de Saint-Victor, nous changeons un petit peu notre trajet. Au lieu de traverser à Stanstead comme prévu, endroit populaire au sud de Sherbrooke, nous avons choisi une petite douane américaine un peu à l’est de Stanstead, en passant par Coaticook. 

Steve et Stéphane se joignent à nous dans cette ville, juste avant de traverser du côté américain. Notre choix s’est avéré judicieux, nous passons en quelques minutes. Nous faisons quelques kilomètres au Vermont pour ensuite continuer au New Hampshire. Une photo officielle s’impose sur le panneau de bienvenue de cet État dont la devise est « Live Free or Die ».  La route 110 nous mènera jusqu’à Gorham; je vous la recommande. Nous arrivons en fin d’après-midi et nous avons même quelques minutes devant nous avant de souper. Nous décidons de nous rendre au pied de la montagne pour voir un peu à quoi s’attendre demain pour notre ascension officielle. C’est haut comme c’est pas possible, j’ai vraiment hâte. Un bon petit souper et retour à l’hôtel, nous prenons ça relaxe.

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Jour trois

Le matin venu, après un copieux petit déjeuner, c’est le moment tant attendu et le but de notre voyage : l’ascension du mont Washington. 

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L’ascension 

Après avoir réglé le droit de passage, nous commençons l’assaut du mont Washington sur l’Auto Road. Celle-ci, qui est maintenant asphaltée sur toute sa longueur, est très étroite. Dès l’entrée sur la petite route, la pente assez abrupte commence pour ne se terminer que dans le stationnement au sommet. La vitesse n’est pas une priorité. L’étroitesse des voies combinée à la proximité des arbres feuillus limitent d’elle-même notre vitesse. La route suit le relief du flanc de la montagne et est sinueuse. La rencontre d’automobiles en sens inverse ne pose pas vraiment problème, mais on prend toutes les précautions pour avoir l’espace nécessaire. L’espace est également restreint pour assurer un bon drainage et les ponceaux qui traversent la voie sont étroits.

Quelques minutes plus tard, nous avons observé un changement progressif dans la végétation. Les arbres rapetissement de plus en plus à cause de la rigueur du climat. Nous pénétrons dans la zone de végétation dite « zone arctique fragile » et en continuant de monter, les arbres disparaissent complètement. Il ne reste que des rochers, du lichen et quelques buissons maltraités par la rudesse du climat. Le pavage lui-même est témoin des rudesses de l’hiver par les traces de scarification des chaînes de traction des véhicules.  L’absence des arbres dégage une vue qui est magnifique tout le long jusqu’au sommet. Parfois le côté de la route est tellement escarpé que ça fait peur. Un beau ciel bleu nous accompagne, mais un petit nuage chatouille la tête de la montagne. Le sommet restera sous la brume.  Nous l’atteignons au détour d’une courbe.

Le sommet 

Le sommet se trouve à une altitude de 6288 pieds au-dessus du niveau de la mer. La nature n’y offre que des roches et un peu de lichen. On y trouve également le célèbre observatoire du mont Washington qui brave les très austères hivers qui sévissent ici. Le point de vue en hauteur est impressionnant et permet d’admirer l’immensité de ces montagnes. On a aussi vu quelqu’un dans le fond du stationnement qui faisait de la radio amateur à l’ancienne. Ça doit être surprenant les distances radio qu’on peut atteindre ici.

Ces lieux sont chargés d’histoire et abritent une des stations d’observation météo les plus anciennes opérées par les services américains. Le record des vents les plus violents a longtemps été tenu par le mont Washington. En effet, le 12 avril 1934, l’équipe sur place a observé des pointes de vent de 372 km/h ! Le record a tenu jusqu’en 1996, où des vents de 408 km/h ont été observés sur l’île de Barrow en Australie. Les occupants de l’observatoire du mont Washington ont eu à faire face à des conditions météo extrêmes comme en témoignent les chaînes qui retiennent un bâtiment au sol.

Pour en venir à de telles solutions, ça devait brasser dans la cabane, comme on dit! Après quelques minutes, on entend siffler un train. Un train? Oui! Le mont Washington est parcouru depuis 1869 par un train a crémaillère qui a maintenant une vocation touristique. Vous pouvez l’utiliser pour monter sur le mont 12 mois par année, 7 jours par semaine.

La descente

 Quelques clips vidéo plus tard, nous amorçons la descente. Pour ne pas surchauffer les freins, il est important d’être en première ou deuxième vitesse. De cette façon, nous n’avons presque pas besoin de freiner. La vue lors de la descente est tout aussi belle. Profitez de ce moment et des multiples espaces aménagés le long du chemin pour faire des pauses… ou faire refroidir vos freins!

Le retour 

Nous reprenons la route du retour en empruntant la 16, puis la 26. C’est sinueux et une rivière nous accompagne tout le long comme pour ajouter au plaisir. À Colebrook, nous prenons la 3 en direction du petit poste frontalier. Il se situe juste à la limite du New Hampshire, mais il faut faire quelques mètres au Vermont pour traverser au Canada. Les douaniers canadiens sont sympathiques et nous traversons la frontière sans histoire. 

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La journée avance bien. Nous avons trouvé un agréable petit resto familial à Cookshire pour notre dernier repas tous ensemble. C’est à partir d’ici que le groupe se sépare à nouveau. Un en direction de Montréal, un autre pour Trois-Rivières, un troisième pour la Beauce, et nous, le Bas-Saint-Laurent. Nous empruntons la 112 jusqu’à la 73 en remontant vers Québec. Ensuite, nous bifurquons vers l’est avant d’arriver à la hauteur de l’autoroute 20, question d’éviter la circulation plus dense de fin de journée. Nous prenons l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Vallier. Pierre et moi sommes arrivés vers 21 heures, satisfaits de notre beau week-end planifié depuis la fin du printemps. Tout s’est bien passé. Personne n’a eu d’ennui ou d’incident. 

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La prochaine randonnée Custom Tour…

Je rêve déjà à notre prochain voyage tous ensemble. Est-ce que ce sera Manic 5? Mont-Tremblant? Le Lac-Saint-Jean? Bar Harbor, dans le Maine? Tant de choix et de possibilités. La moto, c’est ça. C’est un loisir qui provoque des rencontres, des occasions de voir du pays. La moto permet d’explorer les routes et les paysages de manière plus intimiste. Elle offre la possibilité de profiter de la beauté de la nature tout en ressentant le contact direct avec l’environnement. Soyez prudents, et chaque année profitez de l’été, car il passe toujours trop vite.

En terminant, toute l’équipe de Custom Tour tient à remercier notre partenaire Groupe Contant inc. pour le prêt du magnifique Spyder RT Sea-to-Sky, Harley Davidson Canada pour la superbe Street Glide Special.

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