Virée printanière en Beauce !

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Bordée au nord par le fleuve Saint-Laurent, traversée en son cœur par la rivière Chaudière et sculptée au sud par les Appalaches, la belle région de la Beauce représente un magnifique terrain de jeu pour la moto. Son relief, ses villages, ses routes ondulantes et ses gens permettent d’apprécier la saison de moto.  

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Comme plusieurs, je connaissais peu ce coin de pays. Bien sûr, je l’ai côtoyé rapidement pour aller vers l’est, mais je ne m’y étais jamais vraiment aventurée…  

Je profite donc de deux belles journées exceptionnellement chaudes et ensoleillées du début avril (2021) pour visiter une partie de cette vaste contrée. Nous sommes alors en période pandémique et les activités de plein air jouissent d’une forte popularité. En tant qu’amoureuse de la nature, c’est tout en me baladant à moto que j’en profiterai pour découvrir des sites naturels et gratuits me permettant de bénéficier du grand air.  

Entrée dans la région

C’est en arrivant par la route 165 que je fais mon entrée dans la région. Flirtant avec les éoliennes de l’Érable qui surplombent les collines environnantes, j’apprécie les points de vue que m’offre déjà le prélude de cette balade. À peine arrivée dans la région, le relief typique de la Beauce me courtise et me plaît. Je me rends donc à la mine de Black Lake afin de fraterniser avec ce pays de rivières et de mines.

Dans ce secteur faisant partie de Thetford Mines, la pente des rues est impressionnante! Croyez-moi, il y a de quoi se renforcer le mollet! Étant probablement la première de la saison à déambuler à moto dans ce coin de pays, quelques curieux installés sur leur galerie semblent se questionner et m’observent passer. Il faut dire que le printemps se montre à peine le bout du nez et que les degrés au-dessus de zéro s’installent lentement. Les bourgeons se font timides et les chauds rayons de soleil d’avril les nourrissent de vitamine D. Il fait bon retrouver le plaisir de rouler à moto. 

Mine de Black Lake

Arrivée au belvédère de la mine de Black Lake, je me stationne et entreprend d’aller jeter un coup d’œil à l’étendue d’eau turquoise située au creux des parois d’amiante. Il offre un point de vue exceptionnel sur le puits, transformé en lac bleu turquoise, ainsi que sur les installations minières de la mine British-Canadian ou de la BC comme on l’appelle parfois. Rappelons que cette mine ouverte en 1908, dont les opérations furent interrompues de 1928 à 1936, a été fermée définitivement le 1er novembre 1997. En arrivant sur la plate-forme, je réalise que la surface de l’eau y est encore gelée, mais la couche de glace translucide permet tout de même à la couleur sarcelle d’apparaître.  

En quittant la mine, j’emprunte la route 112 vers le sud; elle me transporte dans un décor lunaire et presqu’irréel. J’ai même l’impression de me retrouver au Wyoming ou dans les Badlands du Dakota du Sud… Oui, c’est vrai, j’ai beaucoup d’imagination! Mais il y a véritablement un peu de magie dans cet environnement…  

Disraeli

Je me rends donc à Disraeli découvrir son beau lac Aylmer qui me dit que bientôt les plaisanciers pourront en profiter! Rendue au centre-ville, je me dirige vers l’est pour emprunter le 6e Rang/chemin du Barrage qui me mènera aux abords du lac Saint-François et de ses nombreux chalets. Il faut dire que ces deux lacs sont les plus grands de toute la région! Je poursuis ma route jusqu’à Saint-Victor par la 267, quelques rangs puis la 108, où je prendrai une pause au charmant hôtel thématique qu’est l’Hôtel Historique Route 66. Avec, entre autres, quinze chambres thématiques uniques, huit d’entre elles sont décorées aux couleurs de la mythique route 66, selon un thème distinct pour chacun des huit États traversés (Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona et Californie). Qu’on le veuille ou non, ça fait rêver! 

Je suis fébrile rien qu’à penser à ma rencontre prochaine avec la fameuse rivière Chaudière! Celle dont on entend tellement parler, celle qui sort de son lit à l’éveil du printemps et fait craindre le pire aux habitants riverains de la région. Mais cette année, elle s’est faite plus discrète. Beaucoup d’histoire est associée à cette Chaudière!  

Beauceville

C’est en arrivant par Beauceville que je traverse la rivière par le pont qui passe au-dessus de l’ile Ronde. Me dirigeant vers le sud, je m’arrête au Parc des Rapides-du-Diable pour découvrir de plus près ce cours d’eau. Endroit parfait pour piqueniquer ou faire la pause, on y retrouve un joli sentier pédestre, des points de vue exceptionnels ainsi que des panneaux thématiques sur l’histoire de ce cours d’eau, et c’est gratuit! Ici la rivière s’agite violemment dans une formation rocheuse unique! 

Notre-Dame-Des-Pins

Je poursuis ma route par la 173 et à Notre-Dame-Des-Pins, c’est le Pont couvert Perrault qui attire mon attention. Classé immeuble patrimonial, il est d’une longueur de 151 mètres, l’un des plus longs ponts couverts du Québec et même du Canada. Depuis 1969, il est fermé à la circulation automobile. Fermé complètement pour rénovations de 2018 à 2022, le pont couvert est aujourd’hui de nouveau ouvert à la circulation piétonnière. 

Je retourne donc sur la rive gauche en traversant le pont Pierre-Bourque pour me rendre à Saint-Georges via la 6e Avenue Nord, et m’arrêter devant la majestueuse église. Véritable chef-d’œuvre architectural, l’Église Saint-Georges en vaut l’arrêt! Riche en œuvres d’art, une visite s’impose. Quelle ne fut pas ma surprise de voir de magnifiques sculptures dans le petit parc Lacasse, juste en face au bord de la rivière. Je me plais très bien dans cet environnement riche en art, en architecture et en nature! Je poursuis donc mon exploration, puis je m’installe à Saint-Georges pour la nuit.  

Balade à l’ile Pozer

Un ami, natif de la région, me suggère une balade à l’ile Pozer à quelques pas de là. Trois passerelles ainsi que des sentiers aménagés permettent de se promener à travers marais et cours d’eau. Le lendemain, je profite d’une matinée plutôt fraîche pour aller marcher dans ce secteur. Quel bonheur de découvrir un véritable sanctuaire d’oiseaux!  Des photographes-ornithologues s’y retrouvent afin de capter le moment. Encore une fois, beaucoup d’œuvres d’art parsèment le sentier!

C’est très zen et je tiens à féliciter les décideurs de la région qui investissent dans l’Art : c’est magnifique! Je marche ensuite dans l’allée des Lilas. Plusieurs dizaines de lilas de toutes sortes de variétés poussent le long du sentier. Ils sont identifiés et me semblent tous différents. Il faudra attendre quelques semaines avant la floraison car nous sommes encore trop tôt dans la saison printanière. J’y retournerai certainement afin d’humer ce paradis olfactif, si bon pour les yeux et le moral!  

Prochain objectif : le Parc des Sept-Chutes.

Quoi de mieux qu’un peu de cardio pour continuer la journée! Mon prochain objectif : le Parc des Sept-Chutes. Accessible via la 271, je ne sais pas trop à quoi m’attendre, mais je sais que je veux me rendre à la passerelle tout en haut. Circuit pédestre de niveau facile à intermédiaire, il permet à notre petit cœur de pomper et contribue à nettoyer les tuyaux! Ha ha ha! Mais je m’y rends, en empruntant les dizaines d’escaliers qui montent et qui descendent, avec en prime une vue magnifique sur les chutes et les cascades.

La passerelle de l’Alliance, qui surplombe la septième chute, est suspendue à plus de 25 mètres de hauteur et offre une vue à couper le souffle sur la rivière Pozer et sur des pins deux fois centenaires. En commençant votre randonnée par la rive gauche et en finissant par la rive droite (Sentier des Gorges de la rivière Pozer), vous parcourrez 2,6 km de montagne.  

Après tout ça, je dois revenir au bercail en me dirigeant vers le nord-ouest; je longerai le fleuve en empruntant le Chemin des Navigateurs. Arrivée à Saint-Antoine de Tilly, je prends la pause, admirative devant l’église et les belles maisons colorées environnantes.  À cette période, des milliers d’oies blanches occupent la surface de l’eau. De l’autre côté du fleuve, ils sont des centaines d’amateurs à les observer. Le temps se rafraîchit, le vent se lève, le soleil faiblit en intensité, il est maintenant temps de rentrer à la maison. 

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