Histoire de Moto

Histoire de moto

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Dans ma tendre enfance, mes parents possédaient une moto. Moi et mon frère avions toujours une envie folle de prendre la place de notre mère comme passager. Malheureusement, comme j’étais la plus jeune et bien, je passais toujours en second rang.

À l’âge de 14 ans, j’avais fait des économies pour m’acheter une mobylette, vous rappelez-vous ces vélos à moteur qu’on devait faire démarrer en pédalant? Et bien, croyez-le ou non, mon père qui était un grand amateur de moto, n’a jamais voulu que j’en possède une.

Les années ont passé et mon rêve a été mis de côté jusqu’au jour où j’ai rencontré chéri. Il m’a fait redécouvrir les plaisirs de la moto et m’a fortement encouragé dans mes démarches pour suivre mon cours et me magasiner une moto. J’ai fait l’acquisition de ma première moto en septembre 2009.

Histoire de moto

J’ai commencé avec mon bébé, une Kawasaki Vulcan 800. Quel petit bijou cette moto avec laquelle j’ai parcouru les routes du Québec et celles des États Unis. Cela faisait à peine 5 semaines que j’avais mon temporaire que j’étais rendue au sommet du Mont Washington. Quelle sensation d’avoir la maitrise de ton engin et d’y aller comme bon te semble. J’ai roulé pendant deux étés avec mon Bébé. Par la suite, comme je mangeais beaucoup d’asphalte, à vrai dire une vraie maniaque, je voulais plus de confort, de moteur et de rangement car nous faisions beaucoup de grands voyages. Alors j’ai magasiné mon Gros Garçon, un Kawasaki Vulcan 1500. Je l’avais depuis 7 jours à peine que je suis partie vers l’ouest américain en direction de Sturgis.

Quel voyage! 7,400 km. Nous sommes partis de Trois-Rivières vers l’Ontario, ensuite rendus dans le Michigan, nous avons roulé jusqu’à Muskegon, une ville située au bord du Lac Michigan. Nous avons traversé le Lac Michigan sur un gros bateau, puis débarquement à Milwaukee, ensuite notre route s’est poursuivie dans les terres du Wisconsin, du Minnesota et du Dakota du Sud. Quel sentiment de liberté quand tu entreprends ces routes à la découverte de nouveaux paysages. Les odeurs, les champs de tournesols, de blés à perte de vue, les champs d’éoliennes, c’est tout simplement magnifique. Curieusement, on y voit souvent de petites maisons, perdues au milieu de nulle part, totalement orphelines, dans un immense champ de verdure.

Quand tu découvres ces montagnes lorsque nous avons pris la route vers le Mont Rushmore, que d’émotions; je voyais se dessiner devant moi les têtes des présidents, je tremblais de partout, mon cœur battait à toute allure dans ma poitrine. Les yeux remplis d’eau, je roulais vers le mont et je criais de joie; je découvrais enfin cette merveille du monde. Les yeux ont de la difficulté à tout assimiler, tellement de nouveautés, de paysages à couper le souffle. Lorsque tu traverses les majestueuses Black Hills, ses routes périlleuses avec ses courbes en U à 10 MH, très étroites avec ses ravins qui longent la route, ses montagnes respectables, c’est tellement impressionnant voire gigantesque! Tous ces petits villages qu’on découvre qui nous rappelle l’époque des westerns, Dead Wood, Custer, Hill City, Hulett pour ne nommer que ceux-là. J’ai même eu le privilège de rencontrer un vrai Indien Sioux, avec qui nous avons eu le plaisir de discuter.

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Nous avons poursuivi notre route jusqu’au Wyoming. Quelle belle route à parcourir, quel plaisir de rouler avec le Devils Towers qui se laissait découvrir de très loin, autre merveille du monde. Quelle beauté, quel monument qui s’offrait devant nous! La terre est complètement orange brulé; même l’asphalte est orangé et quel effet de surprise que d’être obligée de faire un arrêt pour laisser passer un énorme bison qui traverse nonchalant, sans se stresser de notre présence. De voir les petits chiens des prairies qui ont peur des motos et qui courent dans tous les sens, entrent dans un trou, ressortent de l’autre, c’est hilarant de les voir agir ainsi.

Et la fébrilité qui s’empare de nous, de participer à un rassemblement de motos tel que Sturgis, le sentiment que ça provoque en nous, le plaisir et surtout la fierté de dire que j’y étais; un grand sentiment d’appartenance au monde de la moto. Dans ces rassemblements, on découvre beaucoup de fierté, de fraternité.  Nous sommes tous là pour la même passion, la moto!

Au retour, nous avons traversé les Badlands, ce désert de sable multicolore, ce paysage sculpté de formes et de couleurs, du rose au vert. Au fil des ans, au fil du temps, les dunes se transforment, habitées par de superbes mouflons. Ce voyage fut mon plus gros jusqu’à présent. Il fait parti de mes plus beaux rêves réalisés puisque je désirais voir le Mont Rushmore depuis belles lurettes.

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L’acquisition de ma moto fut pour moi le plus grand accomplissement d’un rêve enfoui et mis de côté par les évènements de la vie. Sur mon Garçon, je suis sereine, on ne forme qu’un. Quand je roule, ma tête se vide de ses problèmes, j’oublie tout, c’est le plaisir entre moi et ma bête. Cette liberté qui m’envahie me donne un sentiment de pouvoir, de bienêtre inconditionnel. J’adore rouler; j’ai encore beaucoup de sentiers et de routes à parcourir sur cette terre magnifique qui est la nôtre. La moto c’est un monde, un univers; cette passion m’a permis de rencontrer beaucoup de gens qui partagent leurs expériences, bonnes et moins bonnes parfois, mais toujours enrichissante à écouter. Souvent, on découvre des lieux nouveaux grâce au partage d’infos entre bikers.

J’ai encore beaucoup de rêves dans ma tête à accomplir, à réaliser et surtout, beaucoup de kilomètres à parcourir, d’endroits à visiter et je serai toujours heureuse de partager mes expériences avec vous.

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