Harley-Davidson Breakout

Harley-Davidson Breakout

– PUBLICITÉ –

Table des matières

Harley-Davidson Breakout, Il y a des motocyclettes faites pour les longues randonnées, d’autres pour les sorties sur de petites routes sinueuses. Dans votre garage, vous avez peut-être déjà une moto pour le grand tourisme et une pour la conduite sportive. Ou bien vous n’en avez qu’une, qui combine sport et tourisme, et vous voulez maintenant une cruiser pour aller au casse-croûte du coin avec un maximum de style. Alors, la Harley-Davidson Breakout est probablement la machine qu’il vous faut.

Elle est longue et basse. Sa fourche est inclinée vers l’avant. À l’arrière, elle est chaussée d’un pneu costaud, surmonté d’un garde-boue stylisé, large et court. La Breakout a l’air cool et a une forte présence. Elle est la quintessence de ce qu’on appelle en anglais un bar-hopper, une machine pour rouler de bar en bar… Plus poliment, Harley-Davidson dit dans sa documentation que c’est une machine urbaine, idéale pour les sorties nocturnes ou pour aller rejoindre les amis au steak house local.

Harley-Davidson Breakout
Harley-Davidson Breakout

Style fort et moteur costaud

Dans toutes les couleurs disponibles, le fini de la peinture est spectaculaire : riche, profond et lisse comme du verre. De même, le logo en forme d’engrenage sur le réservoir est impressionnant. Les rayons des roues ont un fini machiné en alternance, un hommage aux motos de course d’accélération Gasser des années 1950 et 1960, explique Harley. Avec son abondance de noir, la Breakout dégage un côté sinistre, atténué cependant par différentes touches chromées. Elle est très stylée tout en affichant une certaine réserve.

Au premier coup d’œil, une des premières choses que l’on remarque sur la Breakout, c’est la largeur de son pneu arrière. Celui d’en avant, monté sur une roue de 21 pouces, est passablement large aussi. Et pour bien mettre en évidence ces gros beignes, les garde-boues sont courts et trapus.

La Breakout est propulsée par le Twin Cam 103B de Harley-Davidson, un moteur réputé pour l’abondance de son couple. Ce V2 de 1690 cc, refroidi à l’air, est muni de contrebalanciers pour un roulement doux. La puissance transite par une transmission à six rapports au fonctionnement souple, avant d’être livrée à la roue arrière via une courroie silencieuse et exigeant peu d’entretien.

Quand on tourne l’accélérateur, la poussée est imposante et immédiate; le gros V2 produit son couple maximal (de 95,5 lb-pi) dès les 3 000 tr/min. Ce moteur est remarquablement doux et le passage des vitesses est facile et léger, même en comparaison avec les sportives japonaises. La sonorité de l’échappement est feutrée pour répondre aux exigences en matière d’émissions; vous ne dérangerez pas vos voisins en circulant dans la rue.

Harley-Davidson Breakout Belles routes et conduite cool

La selle de la Breakout est très basse (660 mm) et je n’avais aucune difficulté à poser les deux pieds bien à plat au sol. Par contre, le guidon droit et les repose-pieds en position avancée obligent à déployer les bras et les jambes vers l’avant, ce qui est passablement exigeant pour le dos. Mais il ne faut pas oublier que cette moto n’a pas été conçue pour traverser le pays d’un bout à l’autre ni pour enfiler une série de courbes serrées comme avec une sportive; elle est faite pour couvrir de courtes distances ponctuées de longs arrêts pour jaser avec les chums de moto. Cela dit, si vous décidez tout de même de faire de plus longues escapades, le réservoir de 19 litres vous permettra de parcourir environ 350 km entre les pleins.

Sur les routes sinueuses, la Breakout n’est pas vraiment dans son élément. En plus de la position de conduite, d’autres facteurs la pénalisent, notamment sa garde au sol limitée en virage. Même en roulant à un rythme très raisonnable, il est facile de faire frotter les repose-pieds sur l’asphalte. De plus, avec son grand empattement (1 710 mm) et son gros pneu arrière, la Breakout a tendance à résister quand on veut la faire pencher. Il faut maintenir une pression constante sur le guidon pour demeurer en angle, sinon elle cherche à se redresser. 

En ligne droite, par contre, la Breakout est solide comme le roc. Sur l’autoroute, même de forts vents latéraux réussissent à peine à la faire dévier de sa trajectoire.

Harley-Davidson Breakout

Si vous rêvez cuirs de course et conduite sportive, la Breakout n’est pas pour vous, bien sûr. Là où cette belle Harley brille vraiment, c’est en roulant à vitesse modérée sur de belles routes au revêtement lisse et aux courbes douces. Dans ces conditions, la suspension fait un très bon travail et on peut très bien apprécier l’effet de couple particulièrement généreux que livre le gros V2 à moyens régimes.

Sur les routes cabossées, le débattement limité de la suspension se fait sentir et après moins d’une heure de conduite, vous commencerez à vous déplacer sur la selle à la recherche d’une position plus confortable. La position de conduite est stylée mais, comme je l’ai mentionné plus tôt, elle impose beaucoup de poids dans le bas du dos, ce qui accélère la fatigue. De plus, quand on roule à vitesse de croisière sur la grand-route, on doit constamment combattre la pression du vent parce qu’il n’y a pas de parebrise, ce qui accentue davantage la fatigue.

Faites vos choix

Comme la Breakout est moins chère que la CVO, cela vous laisse un budget pour sélectionner vos propres modifications à partir de l’immense catalogue d’accessoires Harley-Davidson. Il y a même des composantes pour le tourisme si vous avez le courage de l’emmener sur de longues randonnées.

Comme unique moto, la Breakout n’est pas nécessairement le meilleur choix. Mais comme deuxième machine, vous aurez en mains une cruiser haut de gamme qui brille par sa présence à la fois discrète et imposante.

– PUBLICITÉ –

ARTICLES CONNEXES

– PUBLICITÉ –

MENU

RECHERCHE