Destination : le Wyoming, ou rouler sur les traces de Buffalo Bill !

Destination-le-Wyoming-ou-rouler-sur-les-traces-de-Buffalo-Bill

– PUBLICITÉ –

Table des matières

À la suite du reportage Destination : Colorado à moto publié dans le dernier numéro de Custom Tour, je vous invite maintenant à vous joindre à moi pour connaître la suite de cette merveilleuse aventure à moto avec les cousins français. Nous sommes le 19 août 2022 et le Wyoming nous ouvre grands les bras ! Le bonheur de rouler tous ensemble décuplait de jour en jour et croyez-moi, on a eu beaucoup de plaisir ! 

L’homogénéité du groupe me comble de bonheur. J’adore jeter un œil dans mon rétroviseur et regarder les motos qui me suivent. J’imagine le cœur de chacun battre au fil des kilomètres et des découvertes, les émotions allant parfois même jusqu’à leur faire verser quelques larmes de joie…

Après avoir quitté le Colorado par la 139, une petite visite au fascinant Dinosaur National Monument en Utah s’imposait : plus de 1500 ossements de dinosaures s’y trouvent en exposition. L’environnement et l’énergie se dégageant de ce parc nous permettent aisément d’imaginer la scène il y a plus de 65 millions d’années alors que les dinosaures s’y promenaient…

Petite boucle back country

En poursuivant notre route, j’avais envie de faire découvrir une petite boucle back country à mes amis. Il est rare que l’on puisse rouler à moto hors des sentiers battus tout en se déplaçant sur des routes asphaltées ! Mais après une dizaine de kilomètres de beauté sauvage, cette route incroyable (où les vaches se baladent en liberté) nous force à constater qu’elle est fermée pour construction…

Le temps d’une petite pause et on revient sur nos pas afin de traverser vers le Wyoming au nord. Un arrêt à l’aire de repos panoramique nous permet d’avoir une vue imprenable sur le réservoir de la Flaming Gorge. Notre vidéaste Victor en profite pour faire voler son drone et capte des images sensationnelles ! 

J’adore le Wyoming pour y rouler à moto : le paradis des grands espaces ! Ocre-jaune, vert et bleu, les couleurs des vallons semi-désertiques du sud du Wyoming surplombées d’un ciel à l’infini m’enchantent et me touchent profondément chaque fois. Cet État fut mon premier vrai coup de cœur dans l’Ouest américain. Je trouve le Wyoming toujours aussi émouvant, même après plus d’une douzaine d’années à le parcourir à moto.

Direction Driggs – Idaho

Notre but pour cette journée : se rendre à Driggs en Idaho tout en alternant d’un État à l’autre afin de s’y installer pour la nuit. Nous longeons le réservoir Palissades pour nous rendre à destination. Ce soir-là, on a eu beaucoup de plaisir au restaurant mexicain : Margaritaaa ! Olé !

Le lendemain, tout en traversant les montagnes et le froid, nous arrivons au majestueux Grand Teton National Park agrémenté de ses sommets enneigés. Même au mois d’août les températures matinales peuvent surprendre ! Nous entamons une petite boucle à sens unique et profitons de la vue spectaculaire sur le lac Jenny et les “Grand Tetons” en arrière-plan. Avec ses allures de véritable carte postale, on s’y pose quelques minutes afin d’immortaliser notre passage en photos. Puis, on poursuit vers le nord afin d’arriver au Yellowstone National Park, où l’on s’arrête au bord du lac Lewis pour un pique-nique quasi méditatif…

Plan B

Après avoir réalisé que la route menant à notre hôtel à Gardiner au Montana est fermée pour cause d’inondations majeures (la 89 fut détruite quelques semaines auparavant), nous devons rapidement trouver un plan B. Nous nous rendrons plutôt à Cody pour s’y installer une nuit de plus. Ce changement subit d’itinéraire ne nous donne malheureusement pas beaucoup de temps pour explorer le parc de Yellowstone, car le nombre de kilomètres à parcourir devient plus élevé que prévu. N’ayant tout de même pas manqué l’impressionnant geyser Old Faithfull réglé comme une horloge, les nombreux bisons furent également au rendez-vous. Afin de se rendre à notre hôtel, nous empruntons une route que j’adore : la 14 en sortant de Yellowstone. 

Direction Cody!

Hiiii ! Haaaa ! CODY ! LA ville des cowboys avec ses rodéos et ses airs tirés directement du 19e siècle. Nous nous installons ici pour trois nuits. Le lendemain, une partie du groupe me suit vers la 212 (Beartooth Pass) où nous roulerons même quelques kilomètres de gravelle en raison de la construction (eh oui, il y a des cônes orange même dans ce parc !). Incontournable, la Chief Joseph Highway (296) fait partie de la boucle et demeure à ce jour parmi mes routes préférées aux États-Unis. L’autre partie du groupe retourne plutôt à Yellowstone afin de profiter un peu plus de tout ce que le parc a à offrir et que nous avions manqué la veille.

Destination-le-Wyoming-ou-rouler-sur-les-traces-de-Buffalo-Bill

Journée suivante à Cody : libre pour tous. Visite du musée Buffalo Bill Center of the West pour certains, shopping pour d’autres, bref on relaxe. Ça fait une dizaine de jours qu’on roule, alors voilà une journée repos bien méritée. Rendu au soir, mon ami Christian « Enfo » nous a rejoints au Proud Cut Saloon pour le café ! Un grand voyageur à moto parti seul du Québec manger « quelques » kilomètres d’asphalte ! C’est toujours plaisant de croiser des amis «roadtrippeux» si loin de la maison!

Direction Dakota

Le lendemain, on part en direction est en se dirigeant tranquillement vers le Dakota du Sud. Toujours sur la 14, nous traversons le spectaculaire Shell Canyon. J’aime bien m’arrêter ensuite au Dayton Mercantile, où de délicieux sandwiches grillés sur place savent plaire à tout coup. Le comptoir lunch se trouve au rez-de-chaussée à côté d’une boutique d’antiquités éclectiques. Un véritable musée se trouve à l’étage : artefacts amérindiens, animaux empaillés et curiosités nous y attendent. En quittant Dayton, et afin d’éviter la 90, on poursuit par la 14 où les services sont … inexistants ! Même la petite station d’essence où j’avais l’habitude d’arrêter pour le ravitaillement n’est plus en service. 

Levant les yeux au ciel, je constate que l’enfer nous attend ! Noir comme l’ébène, le plafond du Wyoming s’affichait fort menaçant. Ajoutez-y des rafales de vent intense et des tornades se formant devant nous et vous avez la recette parfaite pour nous empêcher de rouler et nous forcer à se mettre à l’abri (euhh, mais il n’y a pas vraiment d’abris dans ce coin…). Après l’étude scientifique du ciel (aidés par quelques applications météo), nous avons stratégiquement évité une bonne partie de l’orage aux allures postapocalyptiques. Évidemment, on ne s’en est pas sortis tout à fait, mais on a évité le pire. Le Wyoming c’est aussi l’aventure extrême ! Dame Nature s’y plaît parfois à déballer tout ce dont elle est capable !

Direction Devils Tower

Après un dodo à Gillette, nous empruntons la petite route qui nous emmène directement à la Devils Tower. L’impressionnant monolithe reste un arrêt incontournable. J’y avais d’ailleurs fixé un rendez-vous avec Ginette, une amie québécoise partie en solo du Québec également. Une autre rencontre trop courte mais fort agréable. Nous traversons ensuite la charmante petite ville de Hulett, où un arrêt s’impose : une des motos a un souci mécanique. Nous séparons donc le groupe en deux pour la suite de cette journée. Je poursuis l’itinéraire originalement prévu avec la majorité des participants et Joel s’occupe de la logistique pour le remorquage vers le concessionnaire de Rapid City afin de procéder aux réparations. Heureusement, nous avions prévu deux nuits à Rapid City, cela nous donnera une chance…

Ville mythique de Deadwood

Nous arrivons ensuite à la ville mythique de Deadwood où une exposition de voitures anciennes est en cours, ce qui a beaucoup plu à quelques passionnés du groupe ! Sur la rue principale de la ville historique, une mise en scène digne de la fin du 19e siècle anime la foule : querelle entre hors-la-loi, tir de fusils, tout y était ! 

Direction Black Hills

Le lendemain, nous partons à la conquête des superbes Black Hills. La Sturgis Bikeweek étant terminée depuis une dizaine de jours, la circulation y est beaucoup plus, disons… aérée ! Malgré les 500 000 riders présents pour la durée du rallye, la région redevient plutôt calme dès le dernier dimanche.

L’Iron Mountain Road (et ses queues de cochon) et le paysage lunaire des Badlands agrémentent de façon spectaculaire notre randonnée à moto. Véritable icône américaine, l’incontournable mont Rushmore représente la cerise sur le sundae pour les participants !

Nous entamons ensuite notre retour vers le Colorado, où nous n’avons pu traverser le Rocky Mountain National Park car il y avait trop de monde. Soyez avisés et informez-vous avant de vous présenter aux différents parcs américains. Les temps changent et on doit parfois réserver pour y accéder (ou y aller en début ou fin de journée)… Mais, dans un esprit de résilience, cet empêchement nous a permis de découvrir une superbe route des Rocheuses que je ne connaissais pas : la 7.

Nous faisons ensuite la pause à Boulder pour le lunch puis, retour à Denver à travers la circulation dense pour la remise des motos.

Quelle belle aventure ! Quatorze jours à s’imprégner du Wild West américain sur des routes fantastiques où il fait si bon rouler à moto. De nouvelles amitiés se sont créées, et voyager à moto… n’est-ce pas la plus belle façon de vivre l’aventure ?

FB Zabel Moto

Insta Zwabel

– PUBLICITÉ –

ARTICLES CONNEXES

– PUBLICITÉ –

MENU

RECHERCHE