À la découverte des «Big Five»

À la découverte des "Big Five"

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Mes rêves de petite fille se concrétisent; j’y suis presque!  En route dès l’aube pour le premier safari,  je suis fébrile et je m’imagine déjà faisant face à une girafe pendant qu’une hyène me regarde du coin de l’œil, bien décidé à me transformer en pâté chinois!

Les rêves de mon imaginaire d’enfant se concrétiseront tandis que les drames et les images des livres d’histoire feront place à quelques chose de plus grand que grand.

Tout d’abord,  l’initiative de ce voyage en moto vient d’un ami biker lequel, il y a deux ans,  a fait un voyage organisé en moto en Australie.  C’est donc par l’entremise de cette même agence française spécialisée en voyage de moto à l’étranger que notre groupe de huit amis québécois partiront à la découverte des «Big Five».   L’expression «Big Five» vient de l’époque où les chasseurs rapportaient  les trophées de leurs chasses; on considérait que ces animaux étaient les plus difficiles à capturer: lion, éléphant, rhinocéros, buffle et léopard.   

Nous ne serons pas seuls dans ce périple, car nous irons rejoindre d’autres compagnons de voyage qui arrivent de la France et ce, directement à Johannesburg.  Pour des fins de logistique, nous avons choisi de voler vers Johannesburg en passant par New York, plutôt que par Paris ou Amsterdam.  Nous arriverons donc en Afrique du Sud quelques 23 heures plus tard.

À la découverte des "Big Five"

Arrivée

Après une nuit sans sommeil et une grande fatigue due au décalage horaire,  me voilà  complètement affolée!   C’est aujourd’hui que nous prenons possession des motos de location.  Je suis inquiète, car bien que nous ayons inscrit nos préférences, nous ne savons pas quels modèles de motos nous aurons.  Il est clair que ce sera une Harley, mais impossible d’en connaître plus.  Je dois absolument pouvoir avoir les pieds à terre et me sentir en contrôle sur la moto pour les prochains 14 jours!

Finalement, on m’allouera un modèle Dyna SuperGlide muni de «Beach Bars»  qui fera très bien le travail tout au long du voyage, mais qui au lieu du son «Harley» habituel,  aura un disgracieux bruit de cliquetis de métal sur métal, donnant l’impression que la moto s’apprête à rendre l’âme!

Mes amis auront également des motos «correctes».  Selon notre guide, Erick,  il est très difficile de louer des motos en Afrique du sud. Le marché des Harley Davidson n’y est pas très développé. Les modèles de location sont moins récents et l’entretien de ces motos est, quant à moi, questionnable.  Définitivement rien de comparable avec nos motos qui sont entretenues A1 et qui doivent affronter les routes du Québec!  Tout au long du voyage, nous subirons donc quelques problèmes mécaniques, lesquels seront réglés au fur et à mesure  par notre guide, Erick, qui, heureusement, s’y connait en la matière.

Cette première crainte passée, je fais maintenant face à la suivante: Rouler à gauche…. C’est particulièrement aux intersections ou lorsque l’on sort d’un stationnement qu’il faut y réfléchir! C’est assez troublant d’entrer dans un carrefour giratoire dans le sens horaire!  Même une traverse à pied peut causer problème, et plus d’une fois nous ferons le saut de voir arriver une voiture dans l’autre sens.

C’est parti! Notre groupe de six motos roulera en formation de trois motos chacune et ce, tout au long de ces 14 jours.

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Début de l’aventure:

En direction de Vryheid, nous traverserons d’immenses plaines.  Je suis complètement soufflée par le vent! Tantôt de face, tantôt de côté, les rafales sont tellement fortes qu’elles nous donnent du fil à retorde avec nos casques.  Le sable et la poudre d’asphalte nous fouettent le visage, qu’on cherche inévitablement à cacher dans nos cols de manteaux.  Cette journée sera difficile et nous arriverons  plusieurs heures plus tard à Vryheid, complètement déshydratés et le visage rougi par ce «sandblast» gratuit!  

Le lendemain, nous  prenons une route au profil très différent : chemin sinueux et magnifiques  vallées, en direction d’un village Zoulou, le Zululand.

C’est la première fois que je ressens vraiment que je suis en Afrique.  Le village Zoulou est superbe. Composé de huttes et d’un restaurant qui apprête les mets locaux, l’endroit donne l’impression d’être en pleine jungle  et le dépaysement est garanti.  Les saveurs locales sont très agréables. On y sert des caris d’agneaux aux effluves incroyables, mais également bœuf, poulet et porc, le tout toujours parfaitement épicé.  On y retrouve aussi une boutique comprenant les sculptures et l’artisanat pratiqués par les Zoulous.   À partir des bijoux, des sacs à main en impala, des tapis, des tissus peints à la main et des œufs d’autruche décorés, le choix est impressionnant et attrayant. 

À la découverte des "Big Five

Comme un peu partout dans le monde, ils aiment marchander. On commence à la moitié du prix indiqué et ensuite, en fonction du vendeur, on a droit à un chapelet d’arguments nous obligeant à payer le total pour ces charmants objets.  

 Nous devons continuer notre chemin en direction du Parc Hluhluwe; il s’agit ici du plus ancien parc animalier de l’Afrique du Sud. C’est demain, à l’aube, que nous ferons notre premier safari. Mes attentes sont grandes et j’en fais part aux guides qui m’expliquent que les animaux ne sont pas toujours au rendez-vous, car tout dépend de la température et de bien d’autres facteurs, et même de la chance!  Aurons-nous cette chance de voir les «Big Five»?

 Le lendemain, très tôt et habillés très chaudement, nous partons directement de l’hôtel dans une Jeep qui nous amènera au parc HluHluwe.

Au début, les animaux se font rares et chacun de notre coté de la Jeep, nous essayons de voir un animal afin de l’immortaliser en photo.  Au fur et à mesure du safari, nous verrons les zèbres, les buffles traversant le chemin en troupeau, les girafes, les babouins, et les éléphants.  Notre lion sera un peu loin et ne semble pas vouloir bouger.  Est-ce que nos zooms seront assez puissants pour que nous l’ajoutions à notre liste des «Big Five» vus?

Ce safari est le premier de notre voyage, et nous revenons enchantés d’avoir assisté à ce spectacle. Je réalise combien je suis favorisée de pouvoir repartir de l’Afrique avec mes rêves de petite fille en poche.  C’est mon premier safari et je suis déjà comblée! 

La pluie débute à la fin du safari et nous accompagnera pour les quatre prochains jours.  Nos déplacements en moto deviennent plus difficiles et il faut s’habiller chaudement.  Le soleil se couchant vers 6 h00, il arrive que nous rejoignions nos hôtels à la noirceur; nous devons quand même avouer que nous nous sommes trompés fréquemment de chemin… 

En fait, le mode d’emploi est le suivant: Le matin, notre guide nous montre un itinéraire qu’il a dessiné sur une feuille avec des points de repères et le kilométrage entre chaque étape;  nous prenons une photo de l’itinéraire et notons les points de rendez-vous pour les dîners.  Le guide, dans sa camionnette, suit de loin le dernier motocycliste.  Chacun roule à son rythme, parfois seul ou en groupe, car c’est une question d’affinité et de sécurité. Sur la quantité de kilomètres à faire, il se créé un décalage entre les groupes, ce qui fait que nous pouvons parfois arriver à l’hôtel à quelques heures d’intervalles. 

Comme nous avions décidé de rouler notre groupe de six motos ensemble, alors c’est également collectivement que nous nous sommes perdus et avons allongé nos étapes de plusieurs kilomètres!  Il va sans dire que nous n’avons pas mentionné nous être perdus, mais plutôt avoir voulu voir un marché africain à tel endroit, ou découvrir une campagne, ou encore le besoin de rouler plus….   Se perdre a également des avantages, comme entre autres de voir des choses ou des lieux qui ne font pas partie de la route prévue et également de travailler sur notre tolérance aux imprévus.  

Nos déplacements des prochains jours partiront de la ville de Ste-Lucia, située au bord de la mer au Swaziland, un très petit pays adossé à l’Afrique du Sud.  Le passage à la douane du Swaziland diffère de tout ce qu’on peut imaginer comme douanes!  Les trois étapes pour faire étamper notre passeport seront assez nébuleuses : Tantôt à l’intérieur à faire la ligne et à répondre à des questions déjà posées précédemment, ou tantôt à l’extérieur d’un bâtiment où le préposé laisse trainer l’étampe sur une table qui nous permettra de finaliser le passage de la douane!

Le Swaziland dépayse à coup sur.  Il y a un rassemblement de gens, pauvrement vêtus et sans chaussures, des animaux libres, des rues de sables… Cela ressemble davantage à l’Afrique noire, comme nous explique notre guide.  Ici, authenticité assurée, on ne fait pas semblant.  La pauvreté est maîtresse et en même temps, il y a une grande fierté dans leurs regards. 

Ce passage par le Swaziland nous permet de rejoindre le parc Kruger, l’un des plus célèbres parcs animaliers au monde. Avant de s’y rendre, nous aurons un «semblant» de croisière sur un grand lac qui contient, dit-on, une énorme quantité d’hippopotames que nous ne verrons pas!  La température n’étant pas très clémente, les «hippos» restent en dessous de l’eau. De temps en temps, on peut voir une oreille sortir de l’eau, mais cette croisière nous laisse sur notre faim. Comme expliqué précédemment par notre guide, les animaux ne sont pas toujours au rendez-vous!

Park Kruger

Ce parc est immense, on nous mentionne 20,000 kilomètres carré. Sa savane et sa brousse abritent toutes les espèces du bestiaire africain, à commencer par les «Big Five» (lions, léopards, buffles, éléphants et rhinocéros), mais également tout le reste de la jungle africaine, soit girafes, babouins, zèbres, impalas, gnous etc.,  mais également des hyènes…

Ce safari est à la tombée du jour et se prolongera jusqu’à la noirceur.  Alors que nous sommes à  rouler dans les chemins du parc Kruger, mon ami, Michel, l’instigateur de ce périple, avise le conducteur qu’il a perdu son chapeau au vent.  Le conducteur manœuvre la renverse pour se rapprocher du chapeau en question. Avance, recule et avance et encore recule! Il manœuvre jusqu’à ce qu’il puisse ramasser le chapeau au passage, prestement d’une seule main.  Pendant ce temps, on rigole tous un peu de voir le conducteur être «si peureux»…, et  c’est là que nous comprendrons la sage décision du conducteur.  Nous sommes en pleine noirceur et avec les «spots» de lumière, on éclaire pour voir ce qui se trouve sur le chemin et … Pour la première fois de ma vie, je verrai ceux qui, dans mes rêves, pouvaient me transformer en pâté chinois : Les HYÈNES.  Ils sont trois et rôdent aux alentours de la Jeep.  Personne ne parle, c’est le silence total, mais les hyènes nous sentent et en les éclairant, on peut constater leurs imposantes musculatures et leur dentition.  Je suis sur le bord de la Jeep, penchée un peu vers l’avant, mais j’ai le cœur qui bat à tout rompre! C’est de l’excitation mêlée à de la peur! On sait que les hyènes sont des charognards, mais je me demande s’ils aiment aussi la viande fraîche! En fait, j’espère qu’ils ne me regardent pas du coin de l’œil pour un futur repas, et en même temps, je suis sous le charme et fascinée par ces bêtes tant redoutées.  Après que nous ayons tenté de les photographier à la noirceur, la Jeep repartira en direction de l’hôtel.  Je suis conquise, en état de béatitude, et en même temps, je réalise que je suis gelée et qu’il pleut dans la Jeep!

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Les montagnes

La couleur des paysages des prochains jours sera très différente. En direction de Hazyview, nous pourrons voir le majestueux Blyde River Canyon, Bourke’s Luck Potholes et les Three sisters.  Des endroits touristiques, certes, mais qui nous montrent un panorama magnifique et très différent des jours précédents.  Nous sommes dans les montagnes et les points de vue sont à couper le souffle!  Évidemment, voir de majestueux  paysages n’est pas gratuit!  À chaque arrêt, nous devrons fouiller dans nos poches pour payer le stationnement et, à chaque escale, on retrouve également les marchés africains avec tout l’arsenal de l’artisanat local.

Pilgrim Rest est un charmant petit village où nous irons dîner. Un village magnifique décoré dans le ton des années 50.  Je doute de l’authenticité du village, mais on finit par y croire lorsque dans le restaurant, les serveurs et le cuisinier se mettent à chanter et à danser en martelant le sol d’un rythme africain qui leur est propre.  La station d’essence BP, ainsi que tous les marchés locaux, donnent le ton au village.  Le chemin emprunté pour l’aller et le retour de Pilgrim Rest est d’une beauté incroyable, tout en montées et descentes, de virages en épingle et de courbes; je suis sur le bout de ma selle, prête à réagir!  C’est loin d’être une ballade,  d’autant plus que la vitesse imposée par notre leader nous oblige à demeurer alertes. Il s’agit définitivement d’une des plus belles routes typiques que nous ayons faites.

Le prochain arrêt sera celui de Sun City. Un arrêt étonnant de deux jours.  Il s’agit d’un mélange de Las Vegas, du Livre de la Jungle et de la Cité perdue en même temps! Beaucoup de ciment pour créer de toutes pièces dans une savane un endroit où les éléphants nous accueillent et nous montrent le chemin de la piscine à vagues. Casino, restaurants, boutiques, magnifiques chambres, ascenseurs extérieurs de verre, golf,  jardins flamboyants, etc.  Tout y est pour le touriste type, celui qui veut bien manger, bien boire et dormir à l’air climatisé.  Je suis restée sceptique face à ce faste, mais contente en même temps d’avoir une journée sans rouler et de pouvoir m’y reposer.  Puisque nous sommes dans les savanes du Pilanesberg, un autre safari est proposé, lequel j’accepterai avec empressement.  Ce territoire est plat et voir les animaux est beaucoup plus facile puisqu’ils ont peu d’endroits pour se cacher. Nous  y verrons une grande quantité d’éléphants, de girafes et d’impalas, jusqu’à ce qu’une averse de grêle s’abatte subitement sur nous.  De ma vie, je n’ai jamais vu d’aussi gros grêlons «grosseur de balles de golf». La grêle frappe la Jeep stationnaire et nous tentons, tant bien que mal, de nous protéger de la pluie qui entre dans la Jeep. Cela écourtera donc mon dernier safari.  De retour à l’hôtel, nous constatons que certaines motos ont été endommagées, mais dans l’ensemble, nous avons été chanceux. 

Le lendemain, on nous propose un safari en montgolfière, moyennant une somme assez rondelette par personne.  Pour ma part, il n’est pas question que je quitte le sol à bord de cet engin, mais plusieurs du groupe «risqueront leur vie» en choisissant ce safari très matinal.  Ils auront la chance de voir un panorama différent et les troupeaux d’impalas, de girafes, ainsi que d’autruches, vus d’en haut.  Nous étions plusieurs à vouloir faire un tour à dos d’éléphant.  À notre grand regret, il aurait fallu procéder aux réservations quelques jours plus tôt, contrairement à l’information que nous avions eue de nos guides. Pendant que certains planent au dessus de nous, nous choisissons un repos à la piscine du Sun City.

Notre avant dernière journée, sera celle du retour à Johannesburg, en passant par Standton. La fin du séjour approche et j’anticipe mal la fin de ce voyage.  Bien que la fatigue soit présente, il me semble que 14 jours, c’est trop court. J’aurais souhaité ajouter une autre semaine à ce voyage!  

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Soweto

Pour notre dernière journée, nos guides nous ont organisé une visite en autobus vers le  township de Soweto.  Cette visite de lieux, hautement symboliques et témoins des grandes contestations du régime de l’apartheid, m’a laissée sur ma faim. Je m’explique : Arrivés sur les lieux, nous avions 45 minutes pour comprendre, connaître et sentir cette ville.  Bien sûr, nous avons pu voir la maison de Nelson Mandela, transformée en mini musée ainsi que des bidonvilles à perte de vue, mais, mis à part les informations obtenues par la guide touristique, nous sommes repartis comme des voyeurs, pouvant maintenant ajouter la ville de Soweto aux endroits visités.  Quelques monuments et quelques photos plus tard, je me demande ce que je fais là, à regarder par la vitre, défiler cette misère qui est aujourd’hui imprimée  sur une page d’histoire.  Est- ce que nous aurions pu faire cette visite en moto et prendre le temps de rencontrer les gens de la place?  

De retour à l’hôtel, nous aurons un dernier dîner, tous attablés à une terrasse de Johannesburg et le constat est qu’après tous ces kilomètres, on est content de retrouver notre confort.  Du départ de Jo ‘burg, s’ensuivra un voyage de retour très long, qui au total fera 28 heures.

Pour conclure, je dirai que pour moi ce fut le voyage d’une vie. Je n’ai pas vu tous les Big Five, car il manque à ma collection le léopard qui est toujours très discret et le lion qui fût vu de très loin; mais j’ai vu et senti de très près les hyènes. J’ai eu le plaisir de voir des bébés éléphants, avec leurs mini défenses, ainsi que des singes transportant leurs petits.  J’ai appris à imiter le «Rain Bird» pour défier la pluie  et un paon a même déployé sa queue pour moi!

Et puis, au delà des animaux aperçus, nous avons rencontré des gens étonnants.  Des gens simples, souriants et très sympathiques.  De toute ma vie, je n’ai jamais autant salué de gens.  Sur la route, les africains nous saluaient de la main à tout moment, tandis que les enfants voulaient nous toucher et embarquer sur la moto!  Les femmes, transportant des paniers de fruits sur leurs têtes en bordure des chemins, venaient nous parler et demandaient à s’asseoir sur les motos.  La curiosité de ces gens nous faisait plaisir à voir. 

Je retiens également que nous sommes huit québécois à s’être côtoyés pendant quatorze jours et ce, du matin au soir. Nous nous sommes respectés et avons abordé ce voyage avec une belle ouverture d’esprit.  Nous avons également établi de belles relations avec nos amis européens et avons bien ri de nos différences de langage et d’habitudes. 

Finalement,  la différence entre les rêves de la petite fille qui confondait la réalité avec les histoires du livre de la jungle et le voyage relaté plus haut, est que j’ai vu pas UNE, mais DES girafes. Quant aux hyènes, je ne suis toujours pas convaincue qu’ils n’aiment pas la viande fraîche…. 

Informations utiles

  • L’expérience de voyage avec South African Airways a été extraordinaire.  Superbe avion, service sans faille, choix de menus tous aussi délicieux les uns que les autres, servis avec vin ou autres boissons.  Les menus sont annoncés au micro afin de faire notre choix avant que l’hôtesse vienne nous demander quel vin nous désirons boire.  Les repas sont servis avec des ustensiles de métal…, et le tout est sans frais.  Lorsque nous avons dit à nos connaissances que nous partions avec South African Airways,  nos amis moqueurs nous disaient «bonne chance!». Les préjugés face à l’industrialisation de  l’Afrique sont encore bien présents. J’avoue que pour ce qui est de la qualité du voyage, South African Airways pourrait nous en montrer!
  • Le voyage est long, au moins 23 heures sont nécessaires.  Le plus court chemin est de passer par New York. À tous les jours, il y a un vol qui part de New York à destination de Johannesburg. 
  • Faites vos réservations d’avance.  Nous avions réservés neuf mois d’avance et les prix se sont mis à grimper en flèche peu après nos réservations.
  • Goût de l’aventure et ouverture d’esprit nécessaires!  
  • Être physiquement en forme pour rouler de longues heures et ce, presqu’à tous les jours.  

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